Amis européens, vous l'aurez compris : par l'intermédiaire de ce titre mélodieux, je tire ma révérence à monsieur Juncker - premier ministre luxembourgeois - dont j'admire définitivement le franc-parler et l'objectivité du regard porté sur le territoire français, souffrant sans nul doute d'arrogance exacerbée, de fierté souvent déplacée, et d'illusionnisme infantile. (JT France 2 - 21/10/08)
N'imaginez pas toutefois que je suis implacablement en farouche opposition avec tout ce qui émane de notre glorieuse patrie, dans la mesure où il m'arrive de temps à autre de me plier à certaines règles du jeu novatrices émanant de politiciens à l'imagination tout aussi débordante que leurs comptes bancaires offshore.
En effet, possédant un sens aigu de la curiosité - celui-là même qui m'avait un jour amené à faire avaler subrepticement du pâté de porc breton à un Musulman séquanodionysien afin de vérifier l'hypothèse d'une soudaine désintégration mystico-moléculaire ou a contrario d'une transformation en quelque chose d'utile pour l'évolution de l'espèce humaine - je me suis ardemment mis en quête des bienfaits vantés par le fameux adage gouvernemental "Travailler plus pour gagner plus".
D'où mon absence prolongée en ces lieux ; vous l'aurez également compris.
De cette infinie et hasardeuse dévotion, je ne dresserai toutefois que l'affligeant constat suivant : quand on travaille plus, on dépense incontestablement plus, finances et santé confondues.
En ce qui me concerne, œuvrant actuellement à mon compte - en ayant pour premier objectif imposé la survie des employés miséreux de l'URSSAF à qui je dois léguer quasiment tous mes biens sauf mes organes - j'ai constaté une nette augmentation de mes dépenses d'électricité, de café, de cigarettes et d'alcool, le tout en parfait désaccord avec les préconisations du Programme National Nutrition Santé.
Ajoutez à cela l'appartenance à un quartier pilote testant la tolérance humaine à la surabondance de décibels, et vous comprendrez aisément pourquoi il m'arrive aujourd'hui de voir régulièrement traverser des zèbres au galop dans mon salon et "des gens qui sont morts" dans le reflet du miroir de la salle de bains.
En résumé, il est grand temps de prendre le large, n'est-ce pas.
D'ailleurs, en guise d'hommage, je me permets de retranscrire ici les souhaits d'Emmanuelle dans le quatrième opus de sa série rose :
Aimons-nous les uns les autres, mais de préférence de l'autre côté.
Amen.
mercredi 22 octobre 2008
Pays de condescendance
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Ah bonjour beau Jarod.
RépondreSupprimerContente de l'ouverture du Bistrot.
Un lait chocolat s'il vous plait.
Est-ce que ca c'est Monsieur Juncker, in drag- qui nage là au dessus du requin, oui ca semble d'être un cas d'arrogance exacerbée sans doute.
à la prochaine.
hugs.
bonnejournée de rire et de la magie.
ET merci c'était drole j'ai oubliéde rire sur le papier ha ha.
RépondreSupprimeret moi aussi j'ai testé la tolérance humaine a la surabondance des décibels et ca c'est pourquoi des fois je porte les casques et tout le monde pense que je ne suis pas sociable parce que j'écoute à la musique qui n'est pas dans l'environement comme je suis un système of a down ha ha mais actuellement il n'y a pas de musique c'est ma défense contre les hauts décibels que j'ai rencontré avant dans les surabondance ha ha.
Peut-etre ce que j'ai dit n'est pas trop clair mais utiliser votre imagination. ha ha.
Bonjour à notre hallucinozèbre préféré...
RépondreSupprimerHeureuse de vous lire en pleine forme (si, si, l'au-delà vous va comme un nuage en volutes à une cigarette à mi-parcours: un délice, une beauté...)! J'allais m'étonner à la première lecture de sentir comme un petit air distingué de "guerre (lasse) des classes" (concurrençant Ruffin à la marge) - mais qui aurait fait trempette dans un bassin à la Tricastin, quand je me suis gourmandée: allons, n'interprète pas à la va-vite, c'est sûrement juste une rébellion née d'un brusque affrontement déconfit avec les services de l'Urssaf! Tous organes dehors, mais le défi vous poussant (ou le dépit?), je suis sûre que l'air du grand large (celui d'autres continents?) vous insufflera une énergie redoublée. Haut les coeurs, Jarod!
Quant à Junker... "Joker"!
Tant que vos zèbres n'ont pas la molaire qui pousse, hein... c'est que ça vous réussirait presque, de travailler.
RépondreSupprimerJe veux dire de travailler pour de vrai.
C'est vrai, quoi, cet état zombifière vous va bien au teint, Ô Spikounet de la blogosphère, pour preuve cet Azerty facond et sans dents.
Heureuse de vous lire à nouveau !
RépondreSupprimerJe comprends très bien ce dont vous parlez. Pour l’instant, je ne travaille pas plus pour gagner plus, mais tout simplement pour une folle. Je ne compte plus les nuits que je passe devant mon ordinateur afin de mettre un peu d’ordre dans son désordre et d’essayer de sortir quelque chose qui tienne la route…
Et je ne vous parle pas de ma consommation d’alcool et de tabac – qui est proportionnelle à mes nuits blanches…
Je ne vois pas encore de zèbres, mais plutôt mes chats qui se transforment en fauves pour sauter sur le prochain mail en provenance de cette folle…
Yalla! ( cri d'espoir international; merci Emmanuelle...)
RépondreSupprimerFrance is actually mad. I would like to "travailler", but I haven't a social security number. To get one I have to work. Similarly to claim RMI. Millions of fonctionnaires, and they have come up with this masterpiece. Magnificent.
RépondreSupprimerActually this post is a waste of time: in France you cannot get a job unless you are less than 24 years of age and prepared to be an "intern".
What a waste.
Reminds me of the famous puzzle of the Cretan barber who stated "all Cretans are liars" - was he telling the truth?
L'Urssaf vous aurait-elle achevé? Un zèbre vous-aurait-il emporté dans sa folle course vers d'autres ailleurs (plus reposants)? Les adeptes du travailler plus-dépenser plus vous ont-ils embarqué dans leur pyramide secrète entrouverte aux seuls initiés? Doit-on s'inquiéter de votre silence?
RépondreSupprimerTrès chers clients, je dois avouer que je suis particulièrement ravi de tous vous retrouver derrière ce comptoir.
RépondreSupprimerIchandrae, votre insistante passion pour les produits laitiers ne semblant pas décroître (et avant que vous n'ayez l'idée de transformer mes tabourets de bar en tabourets de traite), je vous promets - à l'instar de Saint-Exupéry - de vous dessiner une jolie vache aux pis garantis sans mélamine, avec laquelle vous pourrez vous confectionner, après usage, un superbe casque viking.
Fleur, je salue dans un premier temps votre exemplaire retenue au regard de vos derniers pamphlets.
Dans un second temps, je confirme l'exactitude de votre infinie clairvoyance, dans la mesure où mon plan de vol est effectivement prêt, et pas uniquement en ce qui concerne l'Urssaf.
Cela dit, malgré votre ravissant bouquet d'accortises, je me dois de vous signaler que mes passages dans le Bistrot seront parcimonieux pendant quelques temps encore.
Charitixx, vos clinquants néanmoins charmants colliers de références culturelles et perles post-apéritives me donneront éternellement l'impression que vous seriez parfaite pour revêtir la nuisette de chroniqueuse au sein de l'émission "La mode, la mode, la mode", sur la chaîne Paris Prem's.
"Be you", comme on dit là-bas.
CM, vos rocambolesques excuses justifiant vos propres abus de substances psychotropes n'étant pas si éloignées des miennes, il nous faudra organiser une rencontre au sommet pour en débattre, période de crise oblige.
En effet, à travailler dans de telles conditions, nous risquons fort d'épuiser les réserves mondiales de houblon.
Lolabebop, n'oubliez tout de même pas que l'ultime cri d'espoir émanant de ladite Emmanuelle fut le suivant : "La mort, c'est le plus beau jour de la vie"...
Prions pour qu'il s'agisse de la mort de la religion.
Paul, je ne saurais que trop vous conseiller de germaniser votre patronyme, d'apprendre trois mots d'allemand, et de vous déclarer "réfugié politique" luxembourgeois.
Toutefois, s'il y a vraiment urgence, de simples séances d'UV et une grève de la faim halal vous permettront de vous marier rapidement avec une fonctionnaire de la CAF.
"une grève de la faim halal"
RépondreSupprimerVery, very good Jarod; mes compliments
enchantée Jarod.Grand merci.ha ha parfait pour moi l'écrivaine des histoires pour les enfants.
RépondreSupprimerAlors vous me connaissez trop. Cela me fait nerveuse.
Mais quand même merci. parfait.
Mais beau Jarod je veux eh eh une caisse pour ma vache. ha ha.selon Saint Exuperer.
bonne journée, c'était le fun sans doute.
oui Jarod mes compliments aussi. Il faut reconnaitre le talent comédien.
RépondreSupprimerAlors je me demande. Est-ce qu'il ya vraiment de la comédie ou juste les choses qui ne peut pas s'arranger sans être aberrant.
bonne journée.
hugs
cheers.
Parcimonieux? Et notre moral alors? on veut sourire encore! Emmenez votre blog dans votre plan voyage, faites-nous un journal de blog à bord du bateau (enfin, un vol dans un bateau, ça fait mafieux), de l'avion ou de l'hélico que vous prendrez pour respirer ailleurs... emmenez-nous entre deux pages de votre Moleskine, qu'on ne se ramollisse pas en votre absence...
RépondreSupprimerQu'est-ce qui se passe ici, b...? tous les cafés ferment, les bistrots de mon quartier ont fermé ou se sont reconvertis bobos ou grands bourgeois (un portier vous ouvre la terrasse, prend les clefs de voiture et vous cherche une place), sos!
HAPPY HALLOWEEeeeeeeeeeeeeeeeeeen!
RépondreSupprimerMON BLOGGING ENDS. ET HALLOWEEN COMMENCENCE.
JE LE JURE SUR LA CROIX TROIS FOIS BLESSÉE.
bonjour de ma nouvelle adresse -
RépondreSupprimerJOYEUX NOËl au Bistro!!
RépondreSupprimercheers.
Ne buvez pas tout l'alcool sur la planète sauvez une moitié pour moi.
merci
jordaenne
hugs
Cher Mr Bendson, je vous souhaite une très belle nouvelle année pleine d'alcool, de filles nues et de cigarettes. Ceci dit, allez-vous continuer de vous faire désirer en 2009 ? ou bien ?
RépondreSupprimerSi le bristrot ensemble n'a pas bu tout l'alcool a Noel bien cheers a la nouvelle année 2009.
RépondreSupprimer"Bonne année !"
RépondreSupprimerPouvons-nous caresser l’espoir de vous revoir un jour ?
@ Jordaenne
RépondreSupprimerVous êtes aujourd'hui l'heureuse gagnante d'un pack de vœux exceptionnel, comprenant un
happy Halloween, un joyeux Noël, et une bonne année.
Vous serez de plus rétribuée par des indemnités de retard et récompensée d'une jolie croix grandeur nature dorée à l'or fin.
Le verre de lait n'est pas offert.
@ Constance Prunier
Je vous suis reconnaissant quant à vos vœux de fée célibataire. Cela étant, les filles nues n'étant pas encore surtaxées, mon intérêt à leur égard est plutôt moindre, voyez-vous.
Je vous souhaite à mon tour une belle année remplie d'amours audacieuses et de belles aventures sur le trottoir de la rue des Pruniers.
@CM
Vous pouvez à votre guise caresser tout espoir ainsi que ma modeste personne dans tout sens, ma pilosité rare ne suivant aucune direction particulière.
Et bonne année à vous également, puisque vous me soumettez sournoisement à cette rébarbative obligation.
@Isabelle / Fleur
Je vous remercie d'avoir dépoussiéré les tabourets du Bistrot durant mon absence.
Vous pourrez dorénavant reprendre votre infatigable rodéo sur ceux-ci ; vous savez bien que je vous offrirai éternellement le lasso adéquat.
Merci, Jarod, et j'entonne dès cette minute une petite chanson pour fêter votre retour, sur l'air de "oh mon bateau", d'Eric Morena et m'inspirant de ses talentueuses paroles: "Oh mon lasso, oh oh oh!" (et ne venez pas vous plaindre des retombées pluvieuses dues à mon enthousiasme musical!)
RépondreSupprimer"Sur la route qui nous mène
Loin du monde et des problèmes
Je fuis (il/elle fuit)
Comme la gazelle aimable
Aux grands cils de velours
Je bondis de tabouret en tabouret
Oh mon lasso
Tu es le plus beau des lassos
Et tu me guides sur les plots
Vers ce qu'il y a de plus beau
Tu es le plus beau des lassos
Bravant toutes les tempêtes
Sifflant comme une alouette
Je vole (il/elle vole)
Vers de fabuleux rivages
Où je serai bientôt roi (reine)
J'entends des rythmes sauvages
Les tabourets de bar dansent autour de moi
Hop là
Oh mon lasso
Tu es le plus beau des lassos
Et tu me guides sur les plots
Vers ce qu'il y a de plus beau
Tu es le plus beau des lassos
Nu/e sous le ciel étoilé
Assis/e sur le radiateur
Les poivrots chantent en cœur
Les blogués(les bloguées)
Me crient: olé, olé olé!
Ooohh mon lasso oh oh oh!"
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