mercredi 13 février 2008

01.01 : the day after

Il y a tout juste une semaine, dans un élan de frénésie contenue, je me suis pourvu d'une dizaine d'euros, d'une paire de tickets de métro et d'une bonne ration de courage afin d'aller fouler de nouveau - d'un pas toutefois hésitant - le pavé glissant des pittoresques ruelles du quartier Sainte-Anne de Rennes, principalement réputé et apprécié pour ses conviviaux rassemblements de collectionneurs de Gamma-glutamyl Transpeptida.
Il m'aura en effet fallu un peu plus d'un mois pour oser faire face à cet inéluctable constat et ce terrible spectacle de désolation : sachez-le, depuis l'ouverture de la chasse aux fumeurs dans les débits de boissons, la "Rue de la Soif" s'est métamorphosée en "Rue de la Satiété".
Un délai d'une semaine après cette douloureuse expérience me fut également nécessaire pour vous épargner aujourd'hui l'étendue sémantique de mon vocabulaire grossier, habituellement réservé aux supporters de football et autres adeptes du klaxon.
L'adorable petit bar répondant au doux nom de "Bernique Hurlante" - où j'avais décidé, depuis ma récente arrivée dans cette métropole, de placer mes maigres économies grâce aux conseils avisés d'une charmante Alsacienne expatriée - n'avait pas échappé à ce châtiment politiquement absurde, et je n'ai pu y constater que la tragique disparition du fameux jeu des tabourets musicaux, dont j'étais auparavant fort friand et vis-à-vis duquel j'avais appris à faire preuve d'une certaine habileté au cours de ces derniers mois.

Aussi, n'ayant aucune envie de nous faire emballer, ma cigarette et moi, dans la moindre bâche plastique défigurant certaines - autrefois coquettes - places rennaises, j'ai rapidement rejoint mon modeste espace de libertés viciées, dignité sous le bras, fidèle compagne sur l'oreille, et le reste à l'endroit prévu à cet effet.
Quelle salvatrice alternative me restait-il alors, me demandai-je, afin de combler cette soudaine disparition d'environnement social ?

Internet et ses chatrooms, bien sûr.

C'est pourquoi dorénavant, au lieu de m'alcooliser agréablement en compagnie d'anonymes avant extinction des foies, j'agite furieusement ma verve jusqu'au petit matin (avec plaisir, tout de même), doutant fortement que cela soit meilleur pour la santé.

Il paraît en effet que cette silencieuse habitude solitaire rend sourd, à force.


Clem Snide - 1989

30 commentaires:

  1. Au moins ces occupations solitaires ne demandent en effet aucun plastique protecteur...
    Si Les bâches (ibouzouk) amochissent (plus explicite ici qu’“enlaidissent“) les places et gâchent les plaisirs simples : ne vous emballez pas ! Y a des ajustements qui viendront adoucir cela (je crois ?)… Et l’été f’ra la revanche ?

    Bendson J., ayant fumé tout l’été,
    Se trouva fort dépourvu
    Quand la loi tomba des nues.
    Plus un seul petit bistrot
    Où griller jusqu’au mégot
    Il regretta nicotine
    Et tabac sortis d’usine,
    Jura de se révolter,
    pour son plaisir menacé ;
    Jusqu’à la saison nouvelle :
    “On restera tous rebelles !
    Au mois d’août – rire guttural –
    Le tabac sera royal :
    Les terrasses seront fumeuses !
    Adieu, bâches et réchauds
    À nous les bars et restaus !”
    Merde à ces lois scandaleuses
    Que pond le gouvernement,
    (Qui “joggait”, ne vous déplaise…
    Il “joggait” ? z’en sommes fort aise)
    Qu’il fu…lmine maintenant !

    (et pardon à qui vous savez pour l’emprunt rythmique de sa fable)

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  2. (pour l'empreinte rythmique de sa fable ou l'emprunt rythmique à sa fable? v'là aut'chose! j'sais plus comment parler/écrire : j'va(i)s aller en feumer un'ben forte, pour me r'mettre les idées en place...)

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  3. Rue de la Satiété : vous vouliez dire rue de la Sobriété ET rue de la Lassitude?

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  4. Je suis radicalement impressionné par cette superble fable, Jeanne de La Florette, et salue au passage le prodigieux optimisme de votre aimable soutien.
    Cela dit, je me dois de vous avouer que les chaudes et ensoleillées périodes estivales m'obligent habituellement à me retrancher dans les espaces intérieurs, sombres et frais, où il est plus agréable pour tout vampire qui se respecte de s'abreuver aux sillons des frêles gorges de jeunes vierges au teint pâle.
    (Ou moins jeunes, ou moins vierges, d'ailleurs...)

    Quant à cette nouvelle "Rue de la Satiété", il s'avère que certaines odeurs de sainteté mènent davantage au dégoût que les effluves corporels soudainement reconnus "saveur de l'année 2008".

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  5. Hum, je vois donc qu'il faut se méfier, l'été, si l'on reçoit une invitation (anodine? ou jarodine?) à rester à l'ombre d'une fraîche arcade ou d'un bar-cave aux voûtes obscures... C'est un remake du Bal des vampires !
    Pour revenir à nos moutons/nuages (de fumée), je ne suis pourtant ni optimiste ni pessimiste, mais cm avait rappelé qu'un certain homme politique craignant la chute dans les sondages pourrait bien concéder des choses aux anti-loi qui se manifesteraient. C'est une hypothèse.
    En entendant parler ailleurs de cigarettes électroniques et autres jouets nouveaux comme le e-cigare (???, j'ai du mal à comprendre que ça puisse fonctionner), je n'avais pas pris au sérieux ce fait: il y a un marché qui s'ouvre, apparemment, vous avez tenté de voir ce qu'il en était ?
    J'ai failli dire: "De qui smoz-t-on…" en lisant la page suivante qui parle de vraie fausse cigarette qui ne tue pas...
    Oh,c’smoz,entrelefumeuretlenon-tabac?

    Mais apparemment c'est sérieux, y a de l'ersatz dans l'air, ce succédané sera peut-être le succès de l'année, non? Êtes-vous allé voir ce qu'il en était ?

    substitutpropresursoi

    avec même des sites de tests (ouh, c'est du sérieux!):
    testsd'e-cigarette

    Comme je ne comprenais pas bien le système suis allée voir :
    wikicigélectro(n)

    Il y en a qui se vantent de garder ainsi un vrai look de vrai fumeur... (peut-être de la pub détournée pour les e-cig?)
    lookdefumeur?

    En attendant qu'il y ait une autre loi cette fois contre la e-cigarette dont certains soulignent déjà la dangerosité potentielle (et pleine de mauvais produits chimiques), il semble, Jarod que je vais être gagnée comme vous par le constat morose que... rien n'est gagné dans le meilleur des mondes fumeurs !

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  6. Jolie chanson !
    Mais une party avec "just a beer left" is not a party. Je vais voir ce que dit mon frigo...

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  7. Vous avez entièrement raison, Florette : cette récente politique de l'ersatz est tout simplement alarmante.
    J'ai quand même du mal à imaginer que l'on puisse vous remplacer un jour prochain par une real doll en silicone.

    (Sauf si, pour un euro de plus, on peut l'orner de la coiffure de Mafalda, évidemment...)

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  8. Dites-moi, CM, votre frigo ne se plaindrait-il point des courants d'air, depuis quelques heures ?
    Quelqu'un m'a dit qu'un certain Saint-Valentin savait aussi décapsuler les bières d'un simple décochage de flèche...

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  9. Vous êtes trop bon, Jarod (cela cacherait-il quelque chose?). Peut-être qu'une real doll de fabrication DBV (Débit Basse Vitesse) serait moins encombrante, y a des bavardages/conversations inutiles parfois et surtout, surtout, celles de fabrication JAT (J'Approuve Tout) qui doll-delinent de la tête pour ne jamais jamais mettre en doute la voix de leur maître... Pour un euro de plus, il vaudra mieux retirer alors la coiffure à la mafalda, ça ferait désordre...
    Si, en plus, alors, la doll (escente) a ses bières en tiroirs dans les hanches à la Dali, que demander de plus (à son frigo)?
    J'ai trouvé ce qui manque, côté sons : le brouhaha des conversations et le bruit des chaises déplacées dans vos anciens bars pleins : a-t-on pensé à conserver en magnéto les ambiances anciennes ? je suis sûre que la fumée arrondissait les sons trop anguleux...

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  10. Florette, en dehors de certaines créatures nocturnes aux incisives acérées et au penchant prononcé pour certains liquides distillés en Europe de l'est, je vous affirme que vous êtes bien la première créature à me dire que je suis "trop bon". Quant à cacher quelque chose, j'avoue qu'il m'est aujourd'hui incontournable de dissimuler quelques rares briquets, une précieuse carte bancaire américaine, ainsi que certains organes dont l'état actuel les destinerait sans nul doute à toute campagne d'information concernant la santé publique.
    Cela dit, soyez assurée que je consacrerai le reste de ma courte existence à mon amour pour les "chieuses" faites de chair et d'os, dont la pénurie ne semble pas encore être d'actualité, et dont finalement les éternelles frasques me rappelleront jusqu'au bout qu'il existe certains amas cellulaires agités qui vous titillent agréablement les neurones...

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  11. Ah bon, je suis rassurée (vous acceptez les emmerdeuses dans votre chambrette virtuelle, ouf, c'est vrai que l'on doit être un paquet à mourir d'envie d'être emmerdeuse sans oser l'être sur les blogs)...
    J'essaie de mettre le commentaire effacé par mégarde il y a une bonne heure:
    J'avais failli mettre un des liens suivants chez paul, mais j'ai hésité, il faut la patience de voir la fin pour apprécier.
    iggyandtomCoffeeandcigarettes

    Des scènes pas forcément inoubliables deviendront mythiques juste parce que le réalisateur a eu la bonne idée de filmer des tables pleines de tasses de café et de cendriers et de fumeurs compulsifs et bavards...
    coffee&cigarettesdejarmush

    Suis tombée en même temps sur un film bien aimé à l'époque, "Smoke" (avec des gens que j'aimais bcp, Paul Auster, Tom Waits, Harvey keitel...), et sur cette "valse lente" en mélopée incantatoire presque "innocent when you dream"...
    Innocentwhenyoudream
    J'adore sa voix rocailleuse (Tom Waits)...

    Pour finir, sur les dolls, merci au blog de cm qui m'a fait connaître d'abord le blog de Nick Walker puis de clic en clic, la randall & scott gallery, avec notamment: Ryoko Suzuki, qui fait ce que vous suggérez, utiliser des dolls et y mettre sinon sa coiffure mafaldienne du moins sa tête*...
    sérieAnikoraSeifuku

    J'aurais bien aimé même être un peu la Anikora Seifuku n°2,2007, qui ressemble à l'avatar que je me suis inventée sur messenger (comme quoi, les grands QI des dolls se rencontrent)! J'en suis loin (hélas).

    (*"In her current series, Anikora Seifuku (uniforms), Suzuki positions herself in the roll of "the Doll", by placing her head on the sexualized figures that Japanese toy makers produce for Japanese children. The anime-girl type-toys are popularized in advertising and cartoon/animation.")
    Vous, voyez, au moins, ma poupée avatar serait plus jolie et moins durablement bavarde, j'aurais tout à lui envier (si elle existait).

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  12. j'avais écrit la personnalité que je me suis inventée sur messenger, j'ai ôté personnalité pour avatar en oubliant d'enlever le "e" d'inventé, et voilà, toutes mes excuses pour les fautes d'étourderie.

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  13. Pour expliquer les liens mis dans le commentaire précédent:
    "Coffee and cigarettes séduit, comme toujours les films de Jim Jarmusch, par le goût de la liberté qui s'y exprime et par l'élégance de son développement. Il présente une série de courts-métrages noirs et blancs ou, plus justement, une variation cinématographique sur le thème du café et de la cigarette. Deux objets concrets donc, pour un matérialisme de la consumation dans la transparence duquel se profile une théorie de l'inspiration poétique."
    "Suivant le mode de la variation, c'est une recherche musicale qui préside à la composition des séquences filmées. Il faut admettre que la musique peut n'être pas sonore au cinéma, cet autre art de la durée, mais visuelle. Il faut admettre aussi qu'elle est un état intérieur, une spiritualité avant d'être une œuvre. La musique est alors liée à la parole qui exprime cette intériorité.

    Pour montrer la musicalité qui est comme la couleur des états d'esprit de chacun, Jarmush procède par soustraction dans Coffee and cigarettes. Il filme en noir et blanc les liens que le scénario établit entre ses personnages et la musique. Les rôles sont souvent interprétés par des musiciens dans la vie (Tom Waits, Iggy Pop, E. J. Rodriguez, Meg & Jack White, GZA, RZA). Ou bien ce sont des personnages de mélomanes expansifs, parlant de l'air qu'ils ont dans la tête comme d'un rêve harmonieux, d'un paradis imaginaire. Ou bien encore, ce sont des fous déconnectés du monde social dont la scène du café fournit un cadre minimal, mais suffisant, et dont les actions semblent produites en correspondance avec la boucle sonore du petit vélo qui mouline leur for intérieur."
    (...)
    "Dans la scène ouverte par le champ de la caméra, la table est une scène en réduction sur laquelle interviennent deux objets qui agissent dans le plan par leur continuel changement d'état physique : le café et la cigarette. Deux excitants qui transforment aussi l'état physique de ceux qui les consomment. Ainsi le cinéaste filme, comme le cœur de l'onde qui nous anime et qui fait bouger le monde, notre sensibilité au temps qui passe."
    Article entier dans le lien:
    coffee&cigarettesexpliquéauxenfants

    Et voici le lien vers la scène Iggy et Tom (si ça ne marche pas, grrr!):
    IggyPop&TomWaits

    Actualité dvd, du coup :
    sortiedvdjarmush

    site officiel (mais ces andouilles ne mettent pas la musique du fim à écouter, c'est dommage):
    sitefilm

    à nos wiki:
    C&C

    Affiche (un plaidoyer pour ce qui se perd dans les bars le matin?):

    AffichefilmJarmush

    And "Looking For Love Over Nicotine and Caffeine; Jim Jarmusch Talks About "Coffee and Cigarettes"":

    interviewinenglishJarmush

    Bon, il est temps d'apprécier maintenant son petit verre (alcool, vin, bière, jus d'orange...) et sa cigarette... électronique, on n'est plus dans Jarmush, mais au pays des sarkophiles tranquilles (pas tous, heureusement!).
    Et aussi : bon apéro du vendredi soir !

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  14. Et juste pour voir si je vais avoir un gage, pour tous ces liens accumulés, j'en mets un autre intitulé "Bling Bling de plus"...
    unBlingBlingvautmieuxqu'unBangBang?

    Vous reprendrez bien un petit verre (ou stylo qui brille) pour la route?

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  15. Au cinéma aussi, la mode était aux adieux au tabac, si j'en crois le texte lu dans ce lien :
    cinétabac

    Après ça, comment s'étonner qu'on n'ait plus de tabac dans la tabatière (lalala lala lala lala la la)...

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  16. Suite à de nombreuses pressions politiques, nous envisageons de privatiser ce blog.
    Ceci permettra entre autre d'insérer quelques distrayants messages publicitaires entre chaque annuaire d'hyperliens de notre chroniqueuse hyperactive.

    La rédaction.


    Un gage ?
    Vous me copierez 100 fois : "Je n'écrirai plus 100 lignes d'affilée."
    (Et si vous réussissez à résoudre ce paradoxe, je vous offre un stylo qui brille, moi aussi...)

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  17. Fleur n'est pas fée, impossible de résoudre le paradoxe (sauf à écrire 100 fois et à réussir à replier le texte en éventail ou en lunette télescopique pour offrir une surface lisse et minuscule, mais ce serait tricher). Je vais réduire mes messages, même si c'est difficile : vous devez savoir qu'un prof a failli m'appeler mlle 48pages car je lui avais rendu une dissert de ce volume sur le thème "plaidoyer pour Mme de Merteuil"... (mais j'avais eu une super note) Je vais donc éviter de faire un plaidoyer pour mlle Fleur, ça vous évitera le pire !
    Pour la pub : choisissez des masters en concision, juste pour que je pense à y prendre des leçons !
    Bon w-end Fleur

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  18. Je ne m'étendrai pas sur la loi scélérate qui a vidé les bars de leur fidèle clientèle mais j'en salue tout de même les bienfaits. Sans elle, nous n'aurions jamais eu le plaisir de vous lire, cher Jarod Bendson.

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  19. Brasserie (part two)

    C’est le monde à l’envers maintenant. Les familles avec enfants étaient supposées prendre la place des fumeurs jetés dehors. Mais visiblement, certaines personnes n’ont pas tout compris. Non seulement, le pauvre fumeur doit prendre son demi sur une terrasse mal chauffée au risque d’attraper une bronchite, mais en plus, il doit supporter les cris de certains gnomes ignobles dont les parents fument... Eh oui, ça existe encore, des parents qui fument ! Mais que fait la police ?

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  20. Sieur Jarod Bendson en blogosphère !
    *révérence*
    Nous étions colocataires du même bout de comptoir en Breizh, nous voilà -presque- voisins en ces lieux.

    ... par contre, je ne savais pas que vous faisiez aussi annexe de référencement encyclopédique du 2.0.

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  21. @Constance Prunier

    Dites-moi, chère Constance, serait-ce votre amour du ménage qui motive un tel lustrage ?
    Cela dit, j'apprécie et vous remercie infiniment de me rendre aussi brillant.

    @CM

    Elle semble en effet particulièrement exceptionnelle, votre brasserie. La troisième partie fera-t-elle mention d'une poignée de mimes tousseurs et d'un Gipsy King mendiant accroché à sa Gitane ?
    J'admire votre acharnement à vous faire emballer sous les bâches, mais je crois bien que le romantisme parisien a définitivement disparu, aujourd'hui...

    @Charitixx

    "Quand on parle de la Bretonne, on en voit la coiffe" me dit un jour - et à juste titre - la mère Loïc.
    C'est donc avec plaisir que je vous débarrasse un angle de ce blogosphérique comptoir.
    D'ailleurs, vous me coûterez nettement moins cher, par ici.

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  22. @Fleur

    J'ai tout à coup la terrible impression de vous avoir cruellement effeuillée, Marguerite.
    Pour résoudre ce paradoxe, rien ne vous empêche d'écrire par intermittence 100 fois une ligne.
    Ou 50 fois 2 lignes, par exemple.
    Ou même 7 fois 14,2857 lignes, si je suis d'humeur badine.

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  23. Merci, Jarod (si je vous redis encore une fois "vous êtes trop bon", ça compte dans mes lignes ou on considère que c'est juste une antienne presque transparente et qui sera présente sans être visible dans mes lignes fois tant de lignes ?), rassurez-vous, je ne suis pas encore dépétalisée; dépénalisée, peut-être, vu que je pollue moins que la cigarette par le nez et plus par la vue (mes trop longs posts et trop en masse), mais que la vue et l'ouïe semblent moins dérangées que les narines des bonnes gens, apparemment (sauf à apprendre que bientôt on taxera les bavards de comptoir et de blog au nombre de lignes par respiration et par page)...
    ça fait combien de lignes ça ?
    bon je quitte et reviens plus tard, alors...

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  24. Je crains qu’il n’y ait pas de "part three", du moins pas avant l’été...

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  25. Vous lustrez, cher Jarod ? Je me retiens ici de commenter une telle allégation. Je suis déjà repérée "interdit aux moins de 18 ans" alors je n'en rajouterai pas malgré vos provocations.

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  26. Ah oui au fait, jolie photo. et ça tombe bien vous avez du papier journal entre les mains !

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  27. Hum... Je mentionnais votre récent lustrage de souliers, chère Constance, et je vous prie de ne pas me prêter de telles activités relativement lubriques, s'il vous plaît.
    D'autre part, pour répondre à votre private joke, sachez que le tabouret qui m'était attitré en ces lieux est situé nettement plus à droite, dans l'angle du comptoir, et que je n'y ai jamais ouvert le moindre journal.

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  28. Je crains d'avoir commis une terrible fote d'accord de céfran. je voulais dire : "Vous lustrer". Vous n'êtes donc aucunement en cause dans cette affaire louche. par ailleurs, je vous promets de ne plus jamais interpréter au débotté le moindre cliché bistrotier.

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