Très chers lecteurs,
A mon grand regret, il me fut impossible de vous faire découvrir aujourd'hui, comme prévu, cet aperçu de la vie des bars rennais de "l'après 01/01/08".
A ma décharge, je n'ai pu en effet rendre à temps ma copie suite à de déplaisants aléas climatiques (qui, je tiens à le souligner, sont tout de même relativement rares dans cette jolie région ; d'ailleurs, s'il le faut, je pourrai également fournir un mot d'excuses de Météo France).
Aussi, afin de vous épargner le pénible spectacle d'une banale mire de barres dépourvue de toute âme artistique, j'ai décidé de combler judicieusement ce vide culturel par l'ouverture d'un espace d'expression libre.
De plus, dans l'espoir d'assouvir cette soudaine hystérie culinaire qui vous anime tous et toutes depuis quelques heures, il y sera principalement question de coquilles Saint-Jacques cuisinées à toutes les sauces.
Ce pélerinage temporaire sera animé par notre amie Fleur, également (re)connue sous le pseudonyme de Mafalda.
Je vous remercie pour votre attention et vous souhaite un bon appétit. (and don't forget the tip, please...)
lundi 4 février 2008
Interlude
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Voilà de quoi me faire rendre page blanche, c'est me proposer d'entrer sans montrer patte blanche au maître de maison !
RépondreSupprimerMais la porte est ouverte avec tant de généreuse curiosité que je ne saurais laisser ce premier (premier, vraiment ?) commentaire immaculé.
Jarod, j'ai eu si peur d'avoir à me défendre sur le blog que j'avais préparé une défense toute nette : dire juste "je proteste" ! Affirmer avec conviction que je sais être synthétique et sobre (si, si, je sais résumer quand je veux), mais alors là vous m'avez soufflé !
Je ne compte pas parler de coquilles (st-jacques), en fait, ni d'épinards (bouillie d'épinards, beuark), donc je vais intituler cet interlude "sans épinards ni st-jacques", copiant modestement en cela le fameux "sans tambour ni trompette(s)... (titre d'un film où il n'y avait justement ni tambour ni trompette)
J'eusse pourtant aimé avoir un aperçu par votre oeil (et gosier) de cette rue de la Soif parfois arpentée il y a longtemps par mézigue, au temps béni où les fumeurs n'étaient pas encore fliqués, mais j'interlude et demain nous aurons sans détour notre promenade rennaise entre les liquidités (nulle allusion à la météo bretonne, juste aux us des étudiants rennais)...
Promis, Jarod ?
Pour mes premiers pas de blogueuse invitée, j'aurai besoin d'aide et vous laisse compléter mon discours avec vos mots (voir les adresses de sites qui pourront vous y aider) :
C'est donc avec beaucoup
d'émotion
que je remercie ce soir notre hôte, et souhaite tous les
plaisirsdusiècle
au sein de ce blog tout à fait étonnant...
Ne voulant pas trop blogabuser de son attentive générosité, je me retire sur mes petits coussinets pour aller tchatter et tchatcher en rêve avec beaucoup plus d'inventive inspiration !
Bonne soirée,
Mafalblog de chez Fleurus !
Soufflée, bien sûr... (je ne voulais pas parler de coquilles st-jacques, mais les coquilles me rattrapent !)
RépondreSupprimerVous aurez remarqué, cher Jarod, que les sites renvoient à des expositions déjà terminées : c'est que j'aurais aimé évoquer tout ce que l'on manque quand on a une vocation première : "être en retard"... Vaste sujet : j'ai réussi à manquer plusieurs expos excitantes simplement parce que je pense me souvenir à temps des dates butoirs, ce qui me conduit généralement à aller voir les expos le dernier jour, presque toujours...
RépondreSupprimerMétéo, météo...
RépondreSupprimerCm : c'est une provocation de chipie invétérée ! Soit ce lien météo en appelle à Jarod pour braver la tempête afin de ne pas laisser mes médiocres traces sur cette page (avec raison, même si on est indulgent), soit c'est l'éternelle blague anti-Bretagne qui rappelle que, s'il pleure dans nos cœurs comme il pleut sur la ville (les villes bretonnes, Brest, Rennes...), nous n'en avons pas fini d'avoir des chagrins d'amour ou des désolations éternelles...
RépondreSupprimerNi l'un, ni l'autre, miss Florette, c'était le fameux mot d'excuses.
RépondreSupprimerN'est-ce pas ?
Mot d’excuses ? ? ? Je dirais plutôt retour à l’envoyeur !
RépondreSupprimerJe n’étais pas du tout, mais alors là, pas du tout, contente d’avoir été obligée de me lever au beau milieu de la nuit pour passer une heure dans les bouchons sous une pluie diluvienne et un vent à décorner un bœuf.
Gardez-la, votre pluie bretonne !
I do not wish to break my record of having commented upon every post on this blog, so this has to be purely gratuitous as I cannot understand a word that is written here!
RépondreSupprimerFor example:
"et un vent à décorner un bœuf. "
"And a wind to ??? a beef"??
Yours in the dark as usual
P.
Just had an idea: something to do with corned beef perhaps?
RépondreSupprimerAnd how about a comment or two on my blog eh?
RépondreSupprimerPaul, si on aime dire "un vent à décorner les boeufs" pour évoquer le vent de tempête, c'est pour ne pas avoir à prononcer les exotiques mots "un vent à décornaquer les éléphants", qui évoquent tout de même de plus regrettables conséquences...
RépondreSupprimerEt quoi, cm ? Vous n'aimez pas la pluie ? tsss tssss : elle qui fait pousser les épinards et les bonnes herbes mangées par les chèvres qui vous feront un si bon fromage ??? Quelle ingratitude pour une dame qui aime les tartes aux épinards au fromage de chèvre ! Vous devriez laissez là votre cigarette et courir sous la pluie, les cheveux ruisselants, les bras ouverts en signe d'accueil démonstratif et de reconnaissance absolue !
Petit crachin, bruine mignonne, et bise revigorante, venez, venez de Bretagne à Paris, fortifier les petits Parisiens frileux que nous sommes devenus !
Merci pour l'essai Fleur, but what does it mean?
RépondreSupprimerAnd I too hate the rain - it's sh1t!
"Petit crachin, bruine mignonne, et bise revigorante, venez, venez de Bretagne à Paris,"
RépondreSupprimer"Little drizzle, sweet drizzle and ???? re-invigorating, come, come from Paris to Brittany"
What? to stand in the wind and rain?? C'est fou!
Je plaisantais, Paul !
RépondreSupprimerYou were kidding when you said "it's something to do with corned beef"?
If the wind was very hard (?)it could (perhaps?) tear (or pull) out the horns of a ox (not the animal as an aliment, but the real, the living animal...), that is what this expression means. (and me, I was kidding -too- when I said that the wind ould tear out (?) the mahout (or elephant driver) from the neck of an elephant... Humhum !)
Thjey won't let me use my tag so here's the URL. I'd rather have this than drizzle!
RépondreSupprimerhttp://www.flickr.com/photos/62724617@N00/2101791372/
Ah! Is THAT what "decorner" means? Of cousre I suppose it comes from "corne" a word I do know. "Decorner" is not in either of my dictionaries and the expression is so strange I could not work it out
RépondreSupprimerYes : we have too much sun's days (and too much sundays too, if I remember the other texts of Jarod), we must riot against the sun ! We are in winter, let the sun shines in summer... I want rain and tempest and wind and... but my nurse is coming I must let this conversation here and go to my room...
RépondreSupprimerWe can't read your link.
RépondreSupprimerPaul, don't forget you have to use from now on the "flûte" word...!
RépondreSupprimerSure, we'll post a bunch of comments on your blog.
Florinette : l'expression "un vent à décorner les boeufs" signifiait à priori que lors du dépeçage de ces charmantes bestioles, l'action d'en retirer les cornes dégageait une épouvantable odeur. Il fallait donc attendre un vent favorable pour ne pas être indisposé pendant cette boucherie.
Vous traduisez ?
I just tried the link: it works here
RépondreSupprimer"The flûte word" Right:
RépondreSupprimer"Circumflex hell"!
We must find books with particular expressions in french and in english.
RépondreSupprimerI don't have this sort of book.
For the words, we can go to these links :
lexicologos anglais-français
et :
worldreference anglais français
Jarod, tiens je n'avais pas pensé à cette explication, mais comme vous êtes excellent en anglais et que mon propre langage étranger tend à désirer, je préfère (au lieu de me ridiculiser) vous laisser le plaisir d'expliquer cela à Paul !
RépondreSupprimerHum, Floritounette, je n'excelle en anglais que pour commander une bière ou acheter un paquet de cigarettes, voyez-vous...
RépondreSupprimerMais je vais y réfléchir.
Non, non, nous sommes en France; le probléme reste chez moi
RépondreSupprimerPaul, à "flûte" et à son accent circonflexe, préférez le "zut",
RépondreSupprimeron "zutera" ensemble et, de concert, on bizutera ce blog en "zutant" de conserve à qui mieux mieux...
(c'est Jarod qui s'y colle ou cm, pour la traduction pour Paul ?)
Pour l'instant, notre chère CM sèche.
RépondreSupprimerObviously because of the western pouring rain...
Hoegaarden, Leffe, Grimbergen... ? Pas de la Bud tout de même.
RépondreSupprimerCe soir, je ne pense plus. On verra pour la traduction une autre fois.
RépondreSupprimerNo; you need a pint of Bateman's XXXB
RépondreSupprimerUne Leffe radieuse.
RépondreSupprimer(Dites, vous avez déjà essayé de répéter très rapidement "notre chère CM sèche" après quelques Leffe ?)
C'est terrible.
Quels soiffards vous faîtes !!!
RépondreSupprimer"Cigarettes, et whisky (whiskey) et p't'tes pépées..." la la la la la ...
Prenez plutôt un petit rouge, Jarod, la langue fourchera moins...
RépondreSupprimerVous abusez bien de l'accent circonflexe, vous, et personne ne vous en tient rigueur, n'est-ce pas...?
RépondreSupprimerOh, show us the way to the next whiskey bar
RépondreSupprimerMerci cm. On s'y glisse comme une anguille, il est temps de se rattraper aux bras du serveur (hips!)
RépondreSupprimerD'ailleurs, j'ai dû mettre mon lampadaire sur la tête, comme le souligne Jarod, j'ai mis des circonflexes partout, sur les sourcils, les auxiliaires et sur les lèvres...
je me rattrape ? j'enlève un chapeau (de lampadaire) sur "flute", et toc !
Anguilles encore?
RépondreSupprimerBeeeuuurrrrkkk
Eh, Paul, c'est pas parce qu'on n'a pas eu le temps d'aller mettre un mot sur votre blog qu'il faut beuaaarker le blog des autres ! Bon : mea culpa pour l'anguille, je vais dire "se glisser près du bar comme un lézard..." et s'y réchauffer au soleil des cocktails. Vous n'auriez pas mieux que lézard ? J'ai mal à la tête, là...
RépondreSupprimer"Lezard" Good God, I am expected to eat those too?
RépondreSupprimerBy the way, I have eaten Grenouilles: waste of time!
Paul : let the "lézards" alone (or quiet) !
RépondreSupprimerAre you like the boys and men whose Florence Foresti says they are always thinking to eat, and to eat beef, every day and in every meal ?
I was talking about the gait/approach/run/ of his animal when it moves.
C'est vrai: après tout, je suis un Rosbif...
RépondreSupprimerPaul : si vous promettez de ne pas vous faire les dents sur nos fragiles petites pattes de grenouilles,
RépondreSupprimeron vous promet de ne plus mordre dans la chair (tendre ?) des Anglais !
Hips ! parole de marin (anglais ou français)! Je n'oserai plus chanter l'une des chansons préférées de mon enfance : "Et m... au roi d'A...
qui nous a déclaré la guerre !"
Je ne dirai jamais de mal des Paul anglais !
"Et m... au roi d'A...
RépondreSupprimerqui nous a déclaré la guerre !"
Je ne dirai jamais de mal des Paul anglais !
Bon: c'est pas une bonne idée...
Régarder Napoleon!
(Je rappel que une fois j'était un peu embarrassée, parce que j'ai fait un rendezvous avec une collègue française - à la Gare de Waterloo!)
Napoléon avait tort (et ses adversaires aussi), quand les patrons ont tort, ce sont les sans-pouvoir qui sont punis).
RépondreSupprimerJe n'aime voir le nom de Waterloo que chez Hugo ("Waterloo, morne plaine"), et encore... Triste leçon pour les peuples que d'être sanctionnés quand ils ont tort, on a encore de la chance si l'on pense à tout ce que Napo a fait de tragique et de très con : les conditions des femmes (hors le divorce et encore), la réintroduction de l'esclavage que la Révolution et les révoltes îliennes avaient décidé caduc et interdit...
Bouh ! mauvais souvenir, Napoléon, et ses clones merdiques qui ont suivi ou suivent (toujours des gens qui confisquent à leur seul bénéfice un pouvoir électif qui leur a été confié : quelle bande de voleurs, les nabotléonistes !)...
Neamoins, ma mère toujours a un petit éspace dans sa coeur pour Bonaparte!
RépondreSupprimerSi votre mère est anglais,
RépondreSupprimerça peut se comprendre
(qu'un ennemi offre
des victoires aussi
glorieuses au pays
de son coeur),
si elle est française,
je ne vois pas pourquoi?
anglaisE (j'écris comme Jane B. parle le français, c'est vexant ! le charme de l'accent en moins, en plus...)
RépondreSupprimerMa mère est de Pays de Galles; ses raisons sont seulement romantiques je pense!
RépondreSupprimerBonaparte, romantique ?
RépondreSupprimerPour ses voyages exotiques, peut-être (la campagne d'Egypte : voilà d'où vous vient l'amour des cigarettes égyptiennes !) et ses "conquêtes" féminines ?